Via ce dispositif peu connu, il est possible de réduire voire d'échapper entièrement aux droits de succession.
Lorsqu'ils héritent, les bénéficiaires doivent s'acquitter de droits de succession. Ces derniers sont calculés en fonction du lien de parenté avec le défunt et la valeur du bien transmis. Contrairement aux enfants de la personne décédée, qui bénéficient d'un abattement de 100 000 euros sur leur part de la succession, les neveux et nièces doivent se contenter d'un abattement de 7 967 euros. Au-delà, des droits de succession s'appliquent. "Entre un oncle ou une tante et un neveu ou une nièce, ces droits s'élèvent à 55% de la valeur des biens légués. Ils sont quasiment confiscatoires", estime Jérôme Rusak, président du cabinet de conseils en gestion du patrimoine L&A Finance. Ils plafonnent à 35% en cas de représentation, c'est-à-dire si leurs parents, grands-parents et autres oncles et tantes sont décédés ou ont refusé l'héritage.